Entreprendre des études universitaires, c’est aussi embarquer dans une nouvelle aventure. À l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), cette réalité a une signification particulière pour les étudiants en loisir, culture et tourisme, puisqu’ils sont eux-mêmes appelés à élaborer des escapades. Pour Marie-Soleil Allard, qui en est à sa deuxième année de baccalauréat, les activités préparées par ses pairs prennent tout leur sens lorsqu’elles servent à nourrir la passion des jeunes.
« Avant d’entrer au baccalauréat, je voulais enseigner l’art dramatique. Je pense en effet que la culture peut jouer un grand rôle dans le développement humain. Or, je me suis rendu compte qu’il existait d’autres moyens que l’enseignement pour permettre aux jeunes de s’épanouir par les arts. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, j’apprends des notions concrètes qui m’aident à propager la culture et à me rapprocher des jeunes », remarque-t-elle.
Ce côté humain qui la passionne tant, Marie-Soleil le retrouve également chez ses professeurs, qui n’hésitent pas à se rendre disponibles pour répondre à ses questions. Elle constate d’ailleurs qu’en matière de chaleur humaine, l’UQTR n’a pas son pareil.
« Ce que j’aime le plus de mon parcours jusqu’à maintenant, c’est la vie sur le campus. Je travaille au café-bistro la Chasse-Galerie, alors je passe une bonne partie de mon temps dans l’enceinte de l’Université. Avant que la pandémie frappe, je rencontrais des gens de plusieurs programmes différents, ce qui m’a permis de tisser de nouvelles amitiés. Il m’arrivait aussi de croiser mes professeurs. Ce genre de contacts me manquent beaucoup, mais je suis convaincue que ça va revenir une fois le virus écarté », évoque celle qui provient de Warwick.
En plus d’une théorie qui couvre l’individu, le baccalauréat en loisir, culture et tourisme enseigne aux étudiants la gestion événementielle. Cartésienne de nature, Marie-Soleil estime que ces savoirs lui seront d’une grande utilité dans l’avenir.
« Les professeurs que nous avons connaissent vraiment bien la matière qu’ils enseignent. Ce sont pour la plupart des gens qui ont travaillé déjà dans le milieu. Ça paraît qu’ils sont passionnés ! Aussi, nos cours comprennent beaucoup de conférences de professionnels qui travaillent actuellement dans les domaines que nous étudions. Il y a une belle diversité, ce qui nous permet d’entrevoir ce qui nous attend après nos études. Moi, ça me donne vraiment hâte d’aller sur le terrain ! », souligne-t-elle.
Grâce à la formation qu’elle reçoit, l’étudiante a devant elle une multitude de choix quant à son avenir. À un point tel qu’elle hésite encore dans quelle voie se lancer.
« J’ai tellement de projets ! J’aimerais peut-être construire un autobus pour voyager et vivre dedans. Sinon, je serais peut-être le genre de personne à avoir un bed & breakfast. Eh oui, le tourisme est une autre de mes passions ! Autrement, je voudrais peut-être avoir un camp de vacances, mais axé sur les arts », énumère Marie-Soleil.
« Sinon, un autre gros projet que j’envisage, c’est de faire le doctorat en loisir, culture et tourisme. J’ai toujours voulu enseigner, alors si mes autres projets ne se réalisent pas, je prévois rester à l’UQTR pour encore un bon moment. Je suis assez certaine que je vais faire ma maîtrise, et je verrai ensuite pour le doctorat. Bref, j’ai beaucoup de projets, mais pour le moment, le baccalauréat me permet d’explorer toutes mes avenues », conclut-elle.
Études en loisir, culture et tourisme
Les programmes offerts par le Département d’études en loisir, culture et tourisme sont exclusifs à l’UQTR. À travers leur cheminement, les étudiants pourront développer leurs aptitudes professionnelles, ainsi que leurs capacités de recherche dans le domaine de la récréologie. Sur trois cycles d’études, ils pourront apprendre comment soutenir les différents acteurs qui composent leur milieu d’intervention. Les professeurs sont particulièrement actifs en recherche dans les domaines du plein air, du sport et de la santé. En outre, de multiples ententes de partenariats et d’échanges avec différentes universités étrangères permettent aux étudiants d’aller parfaire leurs connaissances dans des environnements dynamiques et cosmopolites.