Alors que l’intérêt mondial envers les technologies manufacturières intelligentes est en croissance, les entreprises québécoises veulent elles aussi saisir les opportunités liées au modèle de l’industrie 4.0. Afin d’encourager la recherche et l’expérimentation sur les technologies manufacturières de pointe, Noovelia s’est engagée à investir 500 000 $ sur 5 ans (à raison de 100 000 $ par année) pour la création de la Chaire de recherche sur l’usine-laboratoire en intelligence manufacturière (ULIM).
C’est Marc-André Gaudreau, professeur au Département de génie mécanique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui a été nommé titulaire de la Chaire. Ses collègues Pascal Forget, professeur au Département de génie industriel, et Jean-François Audy, professeur au Département de management et membre régulier de l’I2E3, agiront quant à eux à titre de cotitulaires.
La création de la Chaire est directement liée à la construction d’un nouveau pavillon au campus de l’UQTR à Drummondville, qui doit accueillir les activités du Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI), propulsé par l’UQTR et le Cégep de Drummondville. Cette nouvelle construction comportera notamment une usine-laboratoire d’une superficie de près de 30 000 pieds carrés, qui concrétisera la vision connectée des infrastructures de l’industrie 4.0. Cet espace servira de banc d’essai pour des technologies manufacturières d’avenir ; il s’y déroulera de la formation et de l’expérimentation, dans le but de développer de nouvelles connaissances et compétences en matière d’intelligence manufacturière.
Noovelia, qui se spécialise dans le développement de solutions technologiques et l’optimisation des appareils de production, a démontré sa volonté d’investir au CNIMI pour accentuer les efforts en recherche dans le domaine du manufacturier intelligent. Déjà impliquée à l’UQTR par l’entremise de la Chaire de recherche industrielle sur la navigation intelligente des véhicules autonomes, l’entreprise est apparue comme un partenaire de choix pour l’élaboration de l’usine-laboratoire. L’entente qui lie Noovelia au CNIMI est d’une durée de 5 ans, mais l’objectif poursuivi est d’établir une relation durable qui doit perdurer au-delà d’un premier renouvellement.
« Cette usine-laboratoire deviendra une référence nationale en matière d’usine intelligente de demain et sera considérée comme une infrastructure expérimentale de recherche incontournable au Canada. Le partenariat entre l’Université, l’industrie et le Cégep permettra d’en décupler l’impact », Christian Blanchette, recteur de l’UQTR.
« Le développement de l’usine-laboratoire est essentiel pour que le CNIMI puisse former et expérimenter en réponse aux besoins du milieu manufacturier. Une telle infrastructure fera assurément rayonner nos travaux de recherche interordres, et pourrait ouvrir la porte à de nouvelles collaborations, ainsi qu’à des partenariats structurants », Pierre Leblanc, directeur général du Cégep de Drummondville.
« Les aménagements rendus possibles par la contribution de Noovelia vont changer de façon durable la vision des industriels en ce qui concerne leurs processus de production. La création de la Chaire ULIM permet aujourd’hui de positionner le CNIMI comme la destination par excellence pour les entreprises qui souhaitent entrer dans l’ère de l’intelligence manufacturière. La mise en place de l’usine-laboratoire nous permettra également de bonifier notre offre en matière d’enseignement, en y intégrant les dernières innovations issues de l’industrie 4.0 », Marc-André Gaudreau, professeur au Département de génie mécanique de l’UQTR.
« Nous sommes convaincus que la Chaire ULIM propulsée par Noovelia va fortement dynamiser, pour nos organisations respectives, nos élans de développement, de formation et de recherche dans un contexte d’innovations accessibles, adaptables et flexibles pour les PME du Québec, du Canada et de l’international », Henri-Paul Rousseau, président du conseil d’administration et associé chez Noovelia.